Dans ce numéro nous recevons Sébastien Delfino pour parler de l’utilisation de cartes en jeu de rôle, de la cartographie de campagne. C’est un numéro particulier que nous vous proposons. Le premier pour lequel la vidéo a un véritable intérêt.
Le son de la vidéo n’est pas aussi bon que le son d’un podcast habituel, mais en attendant de recaler une piste audio de meilleure qualité, voici la video de ce numéro 29 des Voix d’Altaride !
Coups de Coeur / Coups de gueule
Morgan : L’homme-Rune / –
Xavier : Torchbearer / –
Sébastien : Lady Rosa / –
Sandra : – / l’ego des créateurs.
Julien : Gamechef, Valérian Renault / Chattamgate
Comment nous retrouver ?
Retrouvez désormais Sébastien sur son tout nouveau site : Memento Ludi !
Retrouvez Willem sur son blog : Icecream for Everyone et écoutez son podcast en anglais.
Retrouvez Morgan sur son site : Julien Morgan.
Retrouvez Sandra sur son blog : Psychotisations Paranoïaques.
Retrouvez Xavier autour d’une table de jeu, à Nantes, et sur cette conférence du colloque des 40 ans du jeu de rôle.
Retrouvez moi ici ou suivez l’évolution lente de Divergence, mon principal projet de jdr, sur le sénat des architectes.
Toutes les cartes utilisées ont été produites par Sébastien Delfino.
Le générique est de Julien Morgan.
Il y a un pb de numérotation. C’est le 28 je pense, non ?
Ou le 28 a disparu.
Trés juste le 29 on l’enregistre ce soir !
Il y un deux éléments manquant après l’écoute de ce podcast.
1/ Vous n’avez pas abordé la question de la cohérence avec l’univers d’avoir une carte.
Autant cela ne pause aucun problème dans un jeu à l’époque moderne. Si on joue au moyen-age.
Les cartes sont des éléments précieux, hyper rare et surtout pas très juste.
Donner une carte me semble être assez uchronique.
2/ Laisser les joueurs faire une carte, est-ce vraiment les joueurs ou les personnages qui font la carte dans une campagne « exploration » ?
Est-ce que les personnages ont une compétence pour réaliser cela ?
1/ Probablement parce que ce n’est pas du tout le sujet du podcast en fait, puisqu’on parle de mener des campagnes avec des cartes. Jamais il n’a été dit que les cartes étaient obligatoires.
2/ c’est précisément ce que développe Sébastien avec sa campagne insulaire : les personnages font une carte et comme le cartographe n’a pas d’imagination (le perso) il donne des noms très terre à terre aux lieux.
1/ Justement, je pense que l’évocation de cette contrainte aurait apporté un plus. Sébastien justifie l’usage des cartes pour augmenter l’immersion des joueurs mais dans certain cas cela provoque aussi un décalage avec l’univers et donc une perte d’immersion (ou une immersion différente). Surtout le faite de présenté ces cartes comme juste et détaillée. Une simple petite réserve, nul besoin d’en parler pendant des heures. Cela n’empeche pas d’avoir des cartes/plans pour zones tactiques. Enfin si tu vois pas le problème, c’est pas la mort non plus. J’aurais bien aimé avoir son avis la dessus.
2/ Oui, mais n’importe qui peut nommé un lieu. Dessiner une carte, c’est carrément un métier. Fournir une carte détaillée faite normalement par les personnages, n’est peut-être pas logique
En fait je pense que c’est l’éternel débat « réalisme », « cohérence » et « plaisir de jeu » ou « gameplay ». Il faut préciser que ses cartes ne sont pas systématiquement justes et détaillées quand elles sont accessibles aux joueurs. C’est quelque chose qu’il prend en compte. Mais s’il passe par là il te répondra mieux que moi.
Pour ma part, je vois le problème, mais je choisi de ne pas m’en préoccuper parce que ça fait longtemps que je ne fais plus de jdr pour imiter le monde réel. Ce qui m’intéresse n’est pas de savoir si avoir une carte est logique ou pas, c’est l’intérêt qu’elle apporte en jeu. Je ne considère la remarque sur l’immersion valable que dans le cadre d’un jeu historique et à volonté d’immersion « réaliste ». Si je suis en medfan avec de la magie et des dragons ce n’est pas l’existence d’une carte qui va provoquer cette désimmersion, même si je peux la comprendre.
Et même réponse pour le second point. Sachant qu’il suffit au pire d’introduire un pnj cartographe dans la boucle et basta !
Je ne suis pas d’accord avec ton point de vue, mais ça ne veut pas dire que je n’apprécie pas tes commentaires hein 🙂
Je vois mieux ton point de vue comme ça.
sinon je rajoute le lien vers inkarnate.com , vous en avez parler.
Hello,
on n’a effectivement qu’effleuré le sujet, mais la question que tu poses est à mon avis celle du document intra ou extra-diégétique : est-ce que la carte qu’on montre aux joueurs existent pour leurs perso, dans la fiction (intra-diégétique) ou est-ce un support « hors-jeu », voire « hors-fiction » (extra-diégétique).
Dès lors, à mes yeux, c’est moins un conflit entre la cohérence de l’histoire et les aides de jeu qu’un question d’équilibrage.
Par exemple, dans ma campagne med-fan (les cartes vertes avec plein de montagnes), les joueurs ont effectivement accès à des cartes incroyablement détaillées pour l’époque, mais non-seulement elles participent au gameplay (notamment par la « mise en espace » des contrées sauvages et toute l’intrigue archéologique), elles sont aussi justifiées par la présence d’un super-cartographe au village des PJ qui implique différents enjeux diplomatiques.
Le fait qu’elles soient quand-même « trop précises pour l’époque » n’est alors plus qu’une question de suspension d’incrédulité : les cartes sont intra-diégétiques, l’immersion est sauve.
[…] en parle également plus en détail et images à l’appui dans un épisode des Voix […]